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Les conseils regroupés ici sont basés sur des habitudes de travail acquises au cours des années et n‘ont pas de but autre que le partage d’une expérience et une aide à ceux qui découvrent la poterie.

Les premiers conseils sont de ranger régulièrement l’atelier, de ne pas laisser s’accumuler la terre à recycler, de bien nettoyer son tour pour ne pas que des petits morceaux de terre sèche nous gênent lors du tournage, de bien nettoyer et ranger les outils... Tout cela dépend évidemment de chacun et de la façon de travailler.

Le Tournage
- Pour faciliter le tournage, il est essentiel de bien préparer sa terre en la battant sur un plan de travail bien stable et de faire des boules ayant une forme homogène. La terre est plus souple et plus facile à centrer et on est plus en train pour travailler. C’est une prise de contact directe avec la consistance, la nature de l’argile que l’on va poser sur le tour.
- Il est bon de peser les boules lorsque l’on veut avoir des pièces de même taille.
- Pour tourner des formes plates, comme les assiettes ou des formes très fines, difficiles à sortir du tour, on tourne sur des rondeaux de bois, de plâtre qui sont fixés sur la girelle à l’aide d’argile.
- Il est plus aisé de tourner avec de la barbotine qui « graisse » la terre alors que l’eau aurait plutôt tendance à éclabousser, surtout quand on débute et à « fatiguer » la terre plus rapidement. Si on tourne de la terre chamottée, ne pas utiliser la même barbotine pour de la terre lisse ou la tamiser si on ne souhaite pas avoir de grains sur les poteries. C’est aussi plus abrasif et peut abîmer les mains des débutants aux endroits où elles frottent sur la girelle.
- Pour faire des formes définies, tendues, on peut s’aider avec une estèque en bois, en plastique, en métal…
- Il est bon de ne pas laisser d’eau ou de barbotine au fond des pièces pour diverses raisons. Les poteries peuvent avoir une fente au fond au séchage, elles sèchent moins vite, c’est agréable d’avoir une pièce propre au fond, surtout pour les poteries utilitaires. Pour bien nettoyer les vases hauts, on peut attacher une éponge au bout d’un bâton.

La Cuisson
- Que la cuisson de passe au gaz, au bois, à l’électricité, la terre a besoin d’être séchée au cœur pour ne pas se fendre voire même exploser pour des sculptures assez épaisses. En chauffant, si il reste de l’eau dans la terre, elle va vouloir s’échapper et va le faire comme elle pourra. Pour éviter cela, on fait un préchauffage, « petit feu » pendant plusieurs heures voire même une nuit dans certains cas.
- Si on utilise un four électrique, la cheminée ne sera pas fermée tant que toute l’eau se sera évaporée. Pour vérifier, on peut utiliser une plaque de verre ou un petit miroir. Si on ferme trop tôt, on court le risque de diminuer la longévité des résistances. Puis on peut aller un peu plus vite, « moyen feu » jusqu’au « grand feu » où la terre ne risque plus rien. En général, il y a des problèmes si l’on va trop vite avant que l’eau soit toute évaporée.
- Pour bien napper un émail en fin de cuisson, on peut faire un pallier, c’est à dire rester une demie heure ou plus à la température de fusion de l’émail.
Il est très important, surtout au début, d’utiliser des montres fusibles qui indiquent non pas la température dans le four, mais qui sont faites pour fondre à une température précise. Elles sont les témoins des cuissons et permettent souvent de résoudre des problèmes. Il y a une différence notoire entre la chaleur du four qu’indique le pyromètre et la température de l’émail et de la terre. Les paliers de cuisson permettent de diminuer cette différence. On peut également cuire 10 à 20° de plus si on ne souhaite pas faire de palier, ce qui permet à l’émail de fondre quand même.
- Les cuissons de petit feu ne se conduisent pas de la même façon que les cuissons de grand feu, les émaux ne sont pas les mêmes, les terres non plus. La faïence cuit entre 850° et 1100°, le grès entre 1100° et 1350°, la porcelaine entre 1200° et 1450°. Tout dépend de la nature des terres et de l’atmosphère de cuisson (oxydante, réductrice, neutre). Une terre est dite « grésée » si elle a vitrifié et est devenue imperméable.


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